Prévenir les commotions cérébrales chez les rugbymen
De nouveaux outils pour détecter et anticiper leur gravité
Dans les sports de contact comme le rugby, détecter la gravité d’une commotion cérébrale peut permettre de prendre une décision pour limiter les séquelles comportementales de tels « accidents de jeu ».
Cette détection passe par un protocole basé sur des outils d’analyse alliant à la fois des critères cinétiques et physiques (capteurs placés sur un casque renforcé, une mentonnière et un protège dents) et des critères cognitifs (tests basés sur les temps de réaction et la vitesse de traitement des informations).
Deux biais de ce protocole sont également l’objet de recherches complémentaires : comment prendre en compte les éventuelles commotions précédentes ? Comment faire en sorte que tous les joueurs puissent passer les tests quelles que soient leur culture et langue maternelle ?
En plus de leur utilité décisionnelle immédiate pour la santé du joueur, l’ensemble des données collectées doit servir à sensibiliser et former les acteurs à la prévention et à la protection. Mais aussi, et surtout, permettre de déterminer des facteurs prédictifs des commotions cérébrales grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Par le Laboratoire Psychologie : Interactions, Temps, Émotions, Cognition (PSITEC – ULR 4072) et l'Unité de Recherche Pluridisciplinaire Sport, Santé, Société (URePSSS – ULR 7369)