Promouvoir la pratique féminine dans les quartiers populaires
Une voie vers l’égalité ?
L’accès des filles et des femmes au sport s’est fait de manière lente et progressive tout au long du XXe siècle. Pour autant, les inégalités sont toujours présentes. En dépit de politiques publiques volontaristes, les filles, et notamment celles des quartiers populaires urbains, restent encore majoritairement éloignées du sport.
Les sociologues cherchent à expliquer en quoi l’environnement social, familial et institutionnel contribue à la permanence de cette exclusion de fait.
La mise en évidence des mécanismes de production des inégalités – infrastructures peu adaptées, stéréotypes liés aux pratiques sportives et au genre, pédagogie des encadrants, interactions entre jeunes mixtes ou non– peut conduire à un ciblage plus efficient des politiques publiques et une meilleure gestion de la mixité dans les structures sportives, associatives ou non.
La levée de ces freins dans le sport participe d’une lutte contre les discriminations sexuées et sociales plus larges pouvant se répercuter dans d’autres contextes sociaux et professionnels.
Par le Centre de Recherches « Individus, Épreuves, Sociétés » (CeRIES – ULR 3589)